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mercredi 6 janvier 2016

Biographie de Jean-Claude surnommé "Tiga"



Jean-Claude Garoute, dit "TIGA", né le 9 Décembre 1935 à Port-au-Prince et mort le 14 Décembre 2006 à Miami, est un artiste haïtien (peintre,sculpteur, céramiste et musicien).
Fondateur en 1968, avec Patrick Vilaire et Wilfrid Austin Casimir (Frido) de l’atelier du Poto-Mitan à Port-au-Prince, il crée en 1970 avec Maud Robart une initiative visant à renouveler la peinture haïtienne, en lui faisant rencontrer le vaudou. L’expérience donne naissance, en 1973, au mouvement Saint-Soleil : Tiga et
Maud Robart installent à Soisson-La Montagne, sur les hauteurs de Pétion ville, un atelier communautaire où vont travailler les habitants des environs. André Malraux visite Soisson-la-Montagne en 1975 : il évoque cette visite et les artistes de Saint-Soleil avec lyrisme dans l’Intemporel.
Peintre, céramiste, animateur, ergothérapeute, professeur, mais aussi philosophe, musicien, créateur de bijoux et de vêtements, inlassable agitateur, Tiga marque d’une empreinte unique, lumineuse, universelle et profondément révolutionnaire l’expression artistique haïtienne contemporaine.
Fils d’Antonine Garoute, Jean Claude Garoute, dit “Tiga“, naît à Port-au-Prince le 9 décembre 1935. Il ne connaît pas son père et passe les 6 premières années de sa vie dans la commune de Grand Anse avant d’être envoyé à Port-au-Prince vivre auprès du frère jumeau de sa mère, Hamilton Garoute. Colonel et poète, celui-ci s’attache à donner à ses quatre enfants et à Jean Claude une éducation tout entière ouverte à l’expression artistique. Cela passe pour Tiga par l’apprentissage, et très vite une belle maîtrise, de l’art de la céramique au Centre de céramique de la Direction Générale de l’Éducation Nationale. De 1956 à 1958, Tiga enseigne l’art dans différents collèges et institutions artistiques de Port-au-Prince, il est nommé directeur du Centre de Céramique de la DGEN et devient membre de la Galerie Brochette, un lieu de rencontre et d’échanges culturels entre plasticiens, musiciens et écrivains.
En 1959, il est nommé directeur du Musée de céramique de Port-au-Prince et organise la participation haïtienne à l’Échange Culturel Mondial de la Céramique à l’Académie Internationale de la céramique de Genève.
S’étant tourné vers la peinture, Tiga, entouré de jeunes artistes enthousiastes, pose au milieu des années 1960 sous le nom de « Nouvelle École d'Art moderne» les principes d’une esthétique novatrice. Cette première démarche communautaire est consacrée lors du festival des Arts Nègres à Dakar (Sénégal) en 1966. Tiga est responsable de la décoration du pavillon haïtien et il y rencontre pour la première fois André Malvaux, ministre de la culture du gouvernement français. En 1968, il crée un centre culturel à Port-au-Prince avec le sculpteur Patrick Vilaire et le peintre Wilfrid A. Casimir : Poto Mitan, où sont explorés et enseignés les préceptes de la Nouvelle École, est un formidable laboratoire d’idées et de techniques novatrices. Tiga y développe une méthode d'éveil des enfants par l'art, la Rotation Artistique, utilisant tambours, peinture, encres et argile. Il s’agit ici de laisser l'enfant aller librement suivant son inspiration et ses impulsions vers différents médiums, le tambour, pour la musique et expression corporelle, la peinture, l’argile et la sculpture, et l’encre, pour le dessin et écriture, et de développer ainsi une expression créatrice sans contrainte.




http://www.africultures.com/php/?nav=personne&no=5773




1 commentaires:

Unknown a dit…

afd/bvs;va

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